Ranch Mogador sidi kaouki

Le 30 mars
La maison nous a bien abrité du vent qui souffle depuis quelques jours vraiment très fort. Nous la quittons par la plage, passons près d’un champ d’éoliennes.


Les chevaux soufflent enfin de marcher dans le sable, les galops sont magnifiques.
Nous traversons des bosquets de tamaris, d’eucalyptus et autres arbustes jusqu’au village, en pleine campagne des ruines d’un palais qui a du être splendide, dommage qu’il ait été ainsi à l’abandon.
Là nous nous arrêtons dans un tajine café pour déjeuner. Pour la digestion, nous remontons à cheval et reprenons notre route le long de l’oued Kacab (betterave) jusqu’à notre point de départ, les chevaux retrouvent leur corral.


Quant à nous, nous retrouvons nos copines du Hammam, nous avons eu droit au très grand jeu, est ce qu’il nous reste encore une poussière ???

Le 31 mars
Ce matin départ pour Had Draa avec notre chauffeur berbère et nos fidèles amis, nous arrivons trop tard au marché des dromadaires, ils sont tous partis. Par contre nous déambulons dans le marché typique et très dépaysant. Nos amis achètent de la viande de dromadaire pour un tajine. Nous nous rendons dans un tajine café, Après les palabres d’usage, un tajine va être préparé avec cette viande.


En attendant cette préparation nous partons vers le village d’Aït Ajrar et ses grands palmiers, nous nous promenons parmi les champs irrigués et verdoyants. Dès que vous avez de l’eau, la vie revient.


Retour à Had Draa pour y déguster notre tajine, un musicien et son violon viennent nous tenir compagnie, notre chauffeur danse, quelle ambiance sympathique.
Sur le chemin qui nous ramène à Essaouira nous nous arrêtons dans une coopérative de femmes « Tiguemine ». Elle font l’huile d’argan et nous font visiter leur maison,nous offrent le thé à la menthe, tradition à chaque rencontre.


Demain nous serons en Europe avec au fond du cœur une amitié, une tendresse, pour toutes ces personnes qui nous ont entourées avec gentillesse.

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